Vainqueur du prix du jury
Cette nouvelle a été écrite par Caitlinn Policand, élève de 5e, dans le cadre du concours « Les explorateurs de l’IA » organisé en janvier 2025. Le thème était celui de la machine à remonter le temps. Les participants avaient pour consigne de rédiger une nouvelle sur ce thème en s’appuyant d’un ou plusieurs modèles d’intelligence artificielle générative (chatGPT, Gemini, Claude, Perplexity…).
La nouvelle de Caitlinn a été désignée vainqueur par le jury du concours. Vous pouvez découvrir la nouvelle sélectionnée par l’IA ici.
Les Fils du Temps
À Saint-Malo, un village ensoleillé de France, Léa Ferrand, 18 ans, passait ses journées à dessiner et à rêver d’aventures. Un soir d’orage, en explorant les ruines d’un camp viking, elle trouva un bracelet étrange, en métal brillant, gravé de runes lumineuses et doté d’un orbe cristallin vibrant. En le touchant, une lumière l’enveloppa, la propulsant dans le temps.
Léa se réveilla en Scandinavie au IXe siècle. Découverte par des Vikings, elle rencontra Einar, un jeune guerrier rêveur fasciné par les étoiles. Malgré la barrière de la langue, ils se lièrent d’amitié, leur relation évoluant.
En France, la disparition de Léa déclencha une enquête menée par Max, son ami et détective amateur. Il découvrit le bracelet et commença à percer le mystère. Pendant ce temps, dans le passé, Léa et Einar approfondissaient leur lien. Elle lui parlait du futur, lui montrant des croquis d’avions et de smartphones, tandis qu’il partageait les légendes de son peuple. Mais leur amour eut un prix : des phénomènes étranges apparurent. Les aurores boréales vacillaient, les cultures dépérissaient, et le temps semblait se détraquer.
La sorcière du village, Seidr, avertit que leur amour déchirait le tissu du temps. « L’un de vous doit retourner à son époque, ou tout sera perdu. » Léa et Einar refusèrent de se séparer et décidèrent de chercher le bracelet pour trouver une solution.
Poursuivis par une silhouette mystérieuse, ils apprirent que le bracelet était une Ancre Temporelle, un artefact conçu pour stabiliser le temps, mais endommagé et devenu imprévisible. Le voyageur, appelé « Le Tisserand », révéla que leur amour créait un paradoxe menaçant l’équilibre temporel. « L’un de vous doit se sacrifier, ou les deux chronologies seront détruites. »
Einar proposa de rester, mais Léa refusa. Ensemble, ils décidèrent d’utiliser le bracelet pour fusionner leurs époques, créant une nouvelle réalité.
En activant le bracelet, le monde autour d’eux se désintégra, les chronologies fusionnant dans un chaos maîtrisé par Le Tisserand. Au dernier moment, Einar se sacrifia, stabilisant la nouvelle réalité. « C’est ainsi que je te sauve, » dit-il avant de disparaître.
Léa se réveilla à Saint-Malo, le bracelet disparu et ses souvenirs d’Einar flous. Max la retrouva, soulagé.
Des années plus tard, en visitant une exposition muséale sur l’histoire viking, Léa tomba sur un croquis d’un jeune guerrier. La légende disait : Einar le Rêveur, une figure légendaire qui avait mystérieusement disparu, laissant derrière lui des récits d’un amour transcendant le temps. Le cœur de Léa fit un bond. Elle ne se souvenait pas de lui, mais au fond d’elle, elle savait. Quelque part, dans les fils du temps, leur amour perdurait.
Et dans un coin discret de l’exposition, un seul artefact brillait faiblement—un bracelet viking, son orbe cristallin pulsant doucement, attendant que le prochain chapitre de son histoire se dévoile.
